In Bitcoin they Trust : Le colosse BlackRock prêt à changer la face du monde crypto

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Le géant financier BlackRock vient de déposer une demande d’ETF au comptant sur Bitcoin auprès de la Security Exchange Commission. Une demande qui, si elle devait être validée par le gendarme boursier américain, serait de nature faire franchir une étape déterminant à l’industrie crypto.

Pierre qui roule, amasse du bitcoin

Aussi incontournable que relativement peu connu du grand public, BlackRock est rien moins que le plus grand gestionnaire d’actifs mondial, avec un total sous gestion estimé de 10 trillions de dollars AUM (Assets under Management).

Un peu comme Bitcoin, BlackRock est jeune à l’échelle financière (l’entreprise US a été fondée il y a 25 ans), et un peu comme Bitcoin, son expansion s’est faite à une vitesse véritablement exponentielle. Le fonds a ainsi prospéré autant dans les moments d’euphorie et de croissance, qu’au cœur des crises immobilières ou des subprimes à la fin des années 2010.

La convergence de ces deux astres financiers n’a ainsi aux yeux des observateurs jamais été une question de « si », mais de « quand », avec de nombreux signes avant-coureurs que quelque chose se tramait en coulisse.

C’est donc ainsi sans véritable surprise qu’on apprenait il y a quelques heures le dépôt par BlackRock auprès de la SEC d’une demande d’ETF au comptant sur Bitcoin qui, si elle n’est pas la première demande du genre, pourrait bien marquer l’histoire en étant acceptée par les autorités boursières US.

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Quand Larry rencontre Gary

Tout n’est que contexte, et voir cette demande surgir de nulle part précisément lors d’un climax apocalyptique inédit sur la scène crypto américaine incluant dans le rôle de la brute la SEC, et dans celui des crypto-truands Coinbase, Binance ou encore Kraken n’est en rien du au hasard.

On sait qu’au centre de la crypto-war enclenchée par le gendarme boursier américain se trouve un homme, Gary Gensler qui semble être véritablement rentré en croisade contre l’industrie toute entière, quitte à s’y bruler les ailes.

Et si les patrons de Binance ou de Coinbase ont quelques arguments à faire valoir dans cette lutte, disposant de moyens de dépenses financiers et juridiques importants en dépit des frimas du bearmarket, l’arrivée d’un acteur comme BlackRock rééquilibre soudainement l’équation.

En effet, on ne traite pas un homme comme Larry Fink, CEO de BlackRock qui discute avec les dirigeants du G7 (et gère leurs patrimoines nationaux), comme on rudoierait un vulgaire CZ.

Sur le fonds, l’enjeu est important : ce que demande BlackRock, via son entité ad hoc iShares c’est l’autorisation de lancer ce qu’on appelle un ETF « au comptant », ou iShares Bitcoin Trust, c’est à dire un instrument financier dérivé reposant sur Bitcoin, et impliquant la détention véritable du sou-jacent en bitcoins. Ce type de véhicule financier est accessible aux particulier, mais est surtout apprécié des investisseurs dit institutionnels (les fameux).

D’autres s’y sont cassés les dents avant, et la SEC est même en procés contre Grayscale, suite au refus il y a quelques mois d’une demande semblable.

Si en la matière, on sait qu’il faut se garder des prédictions, il n’empêche qu’on a du mal à « parier contre BlackRock », pour reprendre les terme d’Anthony Pompliano (qui rappelle au passage que le terme ETH est inexact, BlackRock souhaitant en réalité constituer un Trust).

Et dans ce contexte, même la puissante SEC pourrait tomber sur un os en titane. A la clé, difficile de ne pas voir les retombées positives pour Bitcoin et le marché crypto dans son ensemble d’un point de vue strictement spéculatif.

La puissante BlackRock est-elle prête à marquer l’histoire de Bitcoin d’une pierre noire ? Les prochains mois nous le diront. En attendant, on savourera l’ironie de voir que le prestataire choisi par le fonds géant pour gérer la fiduvie de ses bitcoins n’est nul autre que… Coinbase, dont la SEC a pourtant ces dernières semaine fait une de ces cibles favorites.

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Guerre SEC-crypto : le « Tyran » Gary Gensler au bord du renvoi ?

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Enième possible rebondissement sur ce qui sera probablement le feuilleton de l’été (et des suivants) : Un membre du Congrès américain vient de déposer un projet de loi pour « renvoyer » Gary Gensler, le président de la SEC.

Sale temps pour Gary ? Après avoir passé un mauvais quart d’heure il y a quelques semaines devant le congrès, sur fonds de définition du statut légal d’Ethereum, puis entamé une guerre ouverte contre Coinbase, Kraken et Binance, le vent pourrait être en train de tourner pour le patron de la SEC.

Le membre du congrès et représentant de l’Ohio Warren Davidson vient ainsi de faire savoir qu’il déposait une proposition de Loi visant à démettre de ses fonctions Gary Gensler.

« Les marchés financiers américains doivent être protégés d’un président tyrannique, y compris de l’actuel. C’est pourquoi j’ai déposé un projet de loi visant à remédier à l’abus de pouvoir actuel et à garantir une protection qui soit dans le meilleur intérêt du marché pour les années à venir. Il est temps de procéder à une véritable réforme et de démettre Gary Gensler de ses fonctions de président de la SEC.»

Si l’information réjouira la communauté crypto-financière qui voit désormais en Gary une sorte de boss de fin de niveau générationnel pour l’industrie toute entière, difficile pour le moment de déterminer si ce projet de Loi aura un impact autre que cosmétique.

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Bitcoin chute, bain de sang sur le marché crypto

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Le réveil est couleur rouge-sang ce matin sur le marché crypto, qui voit Bitcoin trébucher, mais surtout l’ensemble des altcoins du marché en mode chute libre.

Bitcoin et cryptomonnaies : Silence, ça chute

Une nouvelle fois, le marché crypto met les nerfs de ses investisseurs à rude épreuve avec un réveil aux couleurs tout droit sorties d’un ciel new-yorkais après des incendies canadiens…

Probablement en conséquence de la série de mauvaises nouvelles de ces derniers jours, mais peut-être plus directement lié aux annonces de la plateforme Robinhood, l’ensemble du marché crypto souffre ce matin.

Si comme souvent sur notre marché favori (ou pas) les causes de l’apocalypse du moment sont peu évidentes à correctement identifier, il n’empêche que le petit peuple des altcoins est à la peine avec des actifs aussi emblématiques que SOL, AVAX ou COSMOS qui abandonnent jusqu’à 15% de valorisation dans la dernière heure.

J’ai beau être matinal, j’ai mal

Si Bitcoin, dans sa royale solidité tient globalement le coup, on notera aussi qu’Ethereum supporte bien l’orage en n’abandonnant pour l’instant « que » 3% sur la dernière heure.

Comme d’habitude en pareil cas, on ne saura trop vous conseiller de ne pas agir sous l’empire de votre affect et de vos émotions, probablement les pires conseillères en pareil contexte.

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Crypto.com ferme ses services institutionnels aux Etats-Unis

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La plateforme crypto bien connue Crypto.com vient de faire savoir qu’elle fermait son offre de services institutionnels aux Etats-Unis, invoquant une demande limitée et des conditions de marché… compliquées.

Fin du rêve américain pour Crypto.com

C’est un des géants crypto dont on entend peut-être le moins parler ces derniers temps, sur fonds de guerre ouverte déclarée par la SEC, à tel point qu’on pouvait imaginer qu’il passerait entre les gouttes de la pluie acide de la régulation à marche forcée.

La plateforme Crypto.com vient cependant de faire savoir qu’elle fermait ses services à destination des institutionnels aux Etats-Unis.

La raison invoqué renvoie à « une demande limitée des clients institutionnels, exacerbée par les tests des conditions de marché actuelles.»

Autrement dit, dans un contexte de bear market rampant, il semble bien que les institutionnels se détournent d’un marché crypto au mieux atone, au pire visé par des assauts régulatoires sans précédent.

L’ensemble rend difficile la lecture de l’avenir du secteur, exactement tout ce que la finance institutionnelle déteste.

Les services plus classiques de Crypto.com demeurent cependant accessibles au grand public. Si la situation aux USA n’est pas des plus réjouissantes, Crypto.com se consolera avec de belles avancées en Asie.

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Binance US suspend les versements en USD et alerte sur le blocage imminent des retraits

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Suite logique des événements de ces derniers jours, Binance US fait savoir que les dépôts en dollars sont désormais impossibles sur sa plateforme. Par ailleurs, l’exchange crypto en pleine guerre des tranchées avec la SEC avertit de l’interruption imminente des retraits en USD pour les utilisateurs américains.

L’USD persona non grata sur Binance US

Dans un avis à ses clients, Binance a fait savoir que les dépôts en USD étaient désormais suspendus. La raison invoquée est la « protection des clients ». Binance en profite pour indiquer que les retraits en dollars seront également impossibles après le 13 juin.

« dans un effort pour protéger nos clients et notre plateforme, nous suspendons aujourd’hui les dépôts en USD et informons nos clients que nos partenaires bancaires se préparent à interrompre les canaux de retrait en fiat (USD) dès le 13 juin 2023. Nous encourageons nos clients à prendre des mesures appropriées avec leurs USD. »

La plus grosse plateforme crypto mondiale en profite pour mettre la SEC devant ses responsabilités, se plaçant au passage en victime d’un ciblage injustifié par le gendarme boursier américain.

« La SEC a pris l’habitude d’utiliser des tactiques extrêmement agressives et intimidantes dans sa poursuite d’une campagne idéologique contre l’industrie américaine des actifs numériques et nos partenaires commerciaux n’ont pas été épargnés dans l’utilisation de ces tactiques […] Binance.US continuera à se défendre vigoureusement, ainsi que ses clients et l’industrie, contre les attaques infondées de la SEC. »

Cette interruption des dépôts et des retraits en USD est la suite logique des événements et s’inscrit dans le cadre d’une bataille rangée qui pourrait ne faire que commencer. On soulignera cependant que ces manœuvres concernent l’entité américaine de Binance et n’impactent pas (pour le moment) les activités mondiales de l’exchange crypto.

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Déjà 1.7 milliard de pertes personnelles pour les patrons de Binance et Coinbase

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Solidaires dans la douleur financière – Alors que les géants crypto Binance et Coinbase sont pris d’assaut par la Security Exchange Commission, leurs patrons respectifs subissent de plein fouet l’impact. En quelques jours, leurs fortunes personnelles ont ainsi été lourdement entamées.

La guerre anti-crypto fait rage aux Etats-Unis

Si on évoquait hier les nombreuses victimes collatérales potentielles de la guerre totale déclenchée par la SEC, bien malin qui saura réellement prévoir et évaluer les conséquences et les dégâts potentiels de ce qui ressemble parfois à la croisade d’un seul homme contre toute une industrie.

Ce qui est certain, et sans même savoir si les procédures de la SEC aboutiront, c’est que le simple déclenchement des hostilités par le gendarme boursier yankee a déjà eu des effets très tangibles, au moins sur les patrons des deux principales plateformes crypto mondiale, à savoir Brian Amstrong pour Coinbase et Changpeng – CZ – Zhao pour Binance.

On rappellera que l’entreprise de la première est harcelée par la SEC sur fonds de classification des actifs crypto et de ventes de titre non-enregistrés, alors que la seconde est visée par une demande de gel de ses avoirs sur le territoire US.

Et, dans ce combat épique, c’est bien le portefeuille personnel des intéressés qui a immédiatement commencé d’accuser le coup.

Nouvelle offensive de la SEC aux USA dans la guerre anti-crypto

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Mauvaise fortune

Selon les chiffres du magazine Forbes rapportés par nos confrères de Cryptoslate, Armstrong et CZ auraient perdu un total 1,7 milliard de dollars de leur fortune personnelle, dans les heures ayant suivi la mise en accusation par la SEC.

Dans le détail, le patron de Binance aurait perdu 1,4 milliard de dollars, tandis que celui de Coinbase aurait vu sa fortune fondre d’un « modeste » 361 millions de dollars.

Y’a-t-il lieu de s’inquiéter pour nos «crypto-bros» d’outre-Atlantique ? Peut-être pas encore, Brian Armstrong demeure à la tête d’un patrimoine de 2.2 milliards de dollars. Quant à CZ, il a encore de quoi pratiquer un peu de DCA sur Bitcoin, en conservant un bas de laine estimé à 26 milliards de dollars.

Notons que ces estimations demeurent… des estimations, la fortune de CZ étant relativement complexe à évaluer, et celle d’Armstrong consistant en une extraction de ses participations boursières, notamment dans sa propre entreprise.

« Plaie d’argent n’est pas mortelle ». Un dicton que les investisseurs crypto ont eu le temps de méditer ces 18 derniers mois, tant l’industrie n’a eu de cesse d’enchaîner les déconvenues et les soubresauts. Pour autant, Bitcoin et la crypto demeurent, laissant les acteurs de l’industrie, milliardaires ou pas, croire en des jours meilleurs.

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Breaking : La SEC demande le gel des avoirs de Binance aux USA

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Selon de toutes récentes informations, le gendarme boursier US viendrait de demander une ordonnance restrictive temporaire pour geler les actifs américains de Binance.

Nouveau rebondissement en pleine guerre des tranchées entre le géant crypto Binance et la Security Exchange Commission : la SEC viendrait de demander en justice une ordonnance permettant de geler les actifs américains de Binance.

Au moment de la rédaction, l’information n’avait pas encore été commentée par les partis en présence mais pourrait représenter le dernier rebondissement en date d’un dossier qui n’a pas fini d’animer l’industrie crypto.

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Guerre Binance – SEC : 61 cryptomonnaies en danger et 100 milliards de capitalisation à risque

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Si la SEC a désormais plus que jamais Binance dans le viseur de son bazooka réglementaire, les victimes collatérales pourraient bien rapidement se compter par dizaines sur le champ de bataille. Ce sont ainsi désormais une soixantaine de cryptomonnaies que le gendarme boursier américain estime digne de rentrer dans le spectre règlementaire des « securities». Dans cette liste, des ténors du marché crypto, et quelques surprises.

Nettoyage à SEC

C’était l’information inratable de la journée d’hier : la SEC accuse formellement Binance et son patron Changpeng Zhao d’une série assez impressionnante de délits financiers, avec pas moins de 13 charges retenues.

Si cette liste à la Prévert en dit long sur la volonté de la SEC de placer Binance sous une véritable pluie de feu judiciaire, on retiendra cependant que le centre de gravité du dossier concerne la fameuse classification de certains actifs crypto dans la catégorie des sécurities, une véritable épée de Damoclès qui plane sur l’ensemble de l’industrie depuis des années.

Et si on sait que Gary Gensler veut la peau de Roger-CZ de longue date, la procédure globale de la SEC ne se contente pas de s’attaquer à la plus grosse plateforme crypto mondiale, mais s’accompagne également d’une série d’actifs crypto dont la SEC estime désormais qu’elle rentre parfaitement bien dans la fameuse définition (dont on rappellera qu’elle a de lourdes incidences, notamment fiscales, à la fois pour les émetteurs des tokens, mais également pour les investisseurs).

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Le retour de Bitconnect

Selon les documents de la SEC, ce sont ainsi 61 cryptomonnaies qui pourraient désormais rentrer dans la catégories des securities, au sens de la régulation US.

Parlons tout de suite des absents : Ethereum ne fait pas partie de la liste des suspects, tant entre security et commodity, le cœur des (multiples) régulateurs américains balance, les débats allant même désormais dans le sens… d’un inédit cumul des deux caractéristiques parce que, pourquoi pas.

On le sait, dans sa première déclaration la SEC a évoqué une dizaine de cryptomonnaies à risque : le BNB (crypto de Binance, il va sans dire), le BUSD (son stablecoin, même traitement). Sont également mentionnés SOL, ADA, le MATIC, FIL, ATOM, SAND, MANA, ALGO, AXS et COTI.

Particulièrement disparate, cette liste inclue autant du stablecoin que des jetons de Play2Earn ou de métavers, difficile donc de connaître les critères de sélection (ou d’exclusion) retenus par la SEC.

Et ce n’est pas avec les nouveaux venus que la chose va devenir plus claire ! Sont en effet désormais concernés également :

XRP, Telegram’s Gram (TON), LBRY Credits (LBC), OmiseGo (OMG), DASH (DASH), Naga (NGC), Monolith (TKN), IHT Real Estate (IHT), Power Ledger (POWR), Kromatica (KROM), DFX Finance (DFX), Amp (AMP), Rally (RLY), Rari Governance Token (RGT), DerivaDAO (DDX), XYO Network (XYO), Liechtenstein Cryptoasset Exchange (LCX), Kin (KIN) Salt Lending (SALT), Beaxy Token (BXY), DragonChain (DRGN), Tron (TRX), BitTorrent (BTT), Terra USD (UST), Luna (LUNA), Mirror Protocol (MIR), Mango (MNGO), Ducat (DUCAT), Locke (LOCKE), EthereumMax (EMAX), Hydro (HYDRO), BitConnect (BCC), Meta 1 Coin (META1), Paragon (PRG), AirToken (AIR) + un ensemble d’actifs « mirroring » de valeurs financières plus traditionnelles.

On s’amusera (si l’on peut dire) de la présence dans cette liste de vieilles gloires du secteur sur le retour (comme OmiseGo), de projets authentiquement douteux (comme Ethereum Max), carrément d’un LUNA de sinistre mémoire et même… du token Bitconnect, comme si la catégorisation fiscale de ces actifs était le véritable et plus urgent des problèmes à régler…

Encore une fois, le plus grand flou subsiste. On pourra éventuellement constater que ces actifs sont – le plus souvent – associés à des mécaniques de rendements. Mais rien qui expliquerait par exemple l’absence dans cette liste de cryptomonnaies comme AVAX ou EGLD par exemple, pourtant elles-mêmes soutenues par des réseaux en PoS assortis de récompenses, et donc de rendements.

A la faveur de ce dossier, 1 an après la catastrophe FTX, l’industrie crypto se trouve peut-être à un tournant historique. A ce titre, tous les yeux sont désormais tournés vers l’aboutissement du conflit entre Ripple et la SEC, dont l’issue devrait être connue dans les tout prochains jours et être également lourds d’implication pour toute l’industrie.

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Crypto : Il promet « Rien » et obtient 1.7 million de dollars en ETH en un instant

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Cet article n’est en pas un. Ou du moins, n’en attendez rien, et considérez que, quels que soient vos espoirs attentes, ils ne pourront qu’être déçus. En effet, aujourd’hui on descend dans le puit sans fonds de la vacuité faite art. Ce moment suspendu dans l’histoire de l’industrie crypto où il n’y a tellement plus rien à dire, que ce « rien » finit lui-même par en devenir précieux. Et par valoir des millions de dollars.

Rien ne sert de courir

Depuis ses premiers pas, l’industrie crypto est traversée par des courants de sub-culture, marqués autant par l’art du troll que par celui du mèmes et de la parodie crypto-potache.

C’est ainsi que certains des esprits cryptographiques les plus brillants de l’industrie mêlent dans une improbable alliance la création et le soutien d’innovations qui pèse désormais des centaines de milliards de dollars, avec un sens de la vanne que votre petit cousin tiktokeur trouverait presque too much.

Vitalik Buterin, fondateur d’Ethereum

Rien d’étonnant finalement à ce que le secteur de la DeFi notamment, tout « avenir de la Finance » soit-il, demeure également en 2023 le creuset d’initiatives grotesques, ridicules, voire même gênantes.

On pensera notamment au phénomène $PEPE, du nom de la fameuse grenouille (mal) dessinée, directement issue de la culture Reddit des années 2010 qui a surgi en quelques jours dans le top50 crypto, voyant sa capitalisation passer de 0 à 1.4 milliard de dollars à la vitesse du batracien supersonique. Ou encore le Milady Meme Coin, token de la collection NFT éponyme, envoyé tout droit en orbite, presque par erreur par Elon Musk, troller en chef de toute une industrie.

Mais après ces épiphénomènes en mode bouffées délirantes, où le n’importe quoi et l’absence de la moindre valeur intrinsèque étaient pour ainsi dire portées en étendard (le site officiel du token PEPE l’indiquant même en toute lettre « pas d’équipe, pas de projet, pas de feuille de route »), on pensait avoir tout vu.

Et pourtant, on avait « rien » vu.

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Nothing here

« Envoyez des ETH ici », suivi d’une adresse de wallet.

C’est tout ce dont a eu besoin celui qui arbore le pseudo @Pauly0x (et qui se présente comme créateur du site NotLarvaLabs (en pied de nez au vrai Larva Labs, derrière les emblématiques Cryptopunks) pour recevoir de milliers de mécènes d’un jour le total délirant de 1.7 millions de dollars… en 7 minutes.

Actuellement, 5 jours après sa publication, l’adresse continue à recevoir des fonds et ce sont désormais plus de 12 000 transactions qui ont été envoyées… pour rien donc, puisque c’est pile le concept.

Dans le tas, de l’ether, divers tokens, et même des NFT, donc certains de collections prestigieuses.

Troll magistral, opération marketing de génie, ou simple révélateur d’une forme avancée de crétinisme collectif ? Chacun tentera de se faire une idée, ou de trouver le moindre sens à un événement qui en est tellement dénué, qu’il frôle le génie.

A ce titre, on serait presque tenté de faire un parallèle avec cette œuvre d’art invisible et intangible du plasticien italien Salvatore Garau… vendue dans un circuit artistique tout ce qu’il y a de plus traditionnel pour 15 000 euros.

Conformément à l’absence de promesse initiale de cet article, il est temps de conclure en ne racontant rien. On terminera quand même sur une réflexion qui vous poussera peut-être dans des abîmes insondables de perplexité : si rien, c’est quand même quelque chose, ce quelque chose est-il présent dans l’histoire sur rien que raconte cet article ?

Vous êtes en droit de ne rien comprendre. En revanche, ne pas vous intéresser à Bitcoin est impardonnable ! N’attendez plus pour préparer l’avenir en allant vous inscrire sur la plateforme Binance. Vous économiserez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

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Crypto : attaque en cours sur Atomic Wallet, 5 millions d’utilisateurs en alerte

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Le célèbre portefeuille crypto Atomic Wallet serait actuellement sous le feu d’une attaque, mettant potentiellement en danger les bitcoins et actifs crypto de ses nombreux utilisateurs.

Atomic Wallet compromis ?

Fondé en 2018, annonçant plus de 5 millions d’utilisateurs et fort d’une solide réputation, le wallet crypto Atomic Wallet permet la gestion de plus de 500 crypto-actifs, dont Bitcoin, évidemment.

La solution de wallet est cependant aujourd’hui en pleine tempête, vraisemblablement sous le coup d’une attaque visant les fonds de ses clients.

« Nous avons reçu des rapports faisant état de portefeuilles compromis. Nous faisons tout notre possible pour enquêter et analyser la situation. Dès que nous aurons plus d’informations, nous les partagerons en conséquence. »

De premiers éléments commencent à circuler, indiquant que l’attaque (ou la faille) pourrait être liée à une mise à jour majeure de la version de la plateforme web. A ce titre, la vulnérabilité exploitée pourrait être complétement offchain, et concerner un serveur compromis sur lequel les utilisateurs ordinaires aurait téléchargé une mise à jour malicieuse.

Des utilisateurs signalent sur les réseaux sociaux des pertes importantes, sans qu’il soit encore possible au moment de la rédaction d’en confirmer l’amplitude et la teneur.

Plus d’information sur le Journal du Coin à mesure des investigations.

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Bitcoin et crypto : attaque en cours sur Atomic Wallet, 5 millions d’utilisateurs en alerte

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Le célèbre portefeuille crypto Atomic Wallet serait actuellement sous le feu d’une attaque, mettant potentiellement en danger les bitcoins et actifs crypto de ses nombreux utilisateurs.

Atomic Wallet compromis ?

Fondé en 2018, annonçant plus de 5 millions d’utilisateurs et fort d’une solide réputation, le wallet crypto Atomic Wallet permet la gestion de plus de 500 crypto-actifs, dont Bitcoin, évidemment.

La solution de wallet est cependant aujourd’hui en pleine tempête, vraisemblablement sous le coup d’une attaque visant les fonds de ses clients.

« Nous avons reçu des rapports faisant état de portefeuilles compromis. Nous faisons tout notre possible pour enquêter et analyser la situation. Dès que nous aurons plus d’informations, nous les partagerons en conséquence. »

De premiers éléments commencent à circuler, indiquant que l’attaque (ou la faille) pourrait être liée à une mise à jour majeure de la version de la plateforme web. A ce titre, la vulnérabilité exploitée pourrait être complétement offchain, et concerner un serveur compromis sur lequel les utilisateurs ordinaires aurait téléchargé une mise à jour malicieuse.

Des utilisateurs signalent sur les réseaux sociaux des pertes importantes, sans qu’il soit encore possible au moment de la rédaction d’en confirmer l’amplitude et la teneur.

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DeFi : Mangrove déploie 2 nouvelles stratégies sur le testnet Polygon

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Mangrove, le DEX (exchange décentralisé) qui est en train de changer la donne dans le petit monde de la DeFi, s’est trouvé de nouvelles terres nourricière où prendre racine. C’est désormais sur le Testnet Polygon que Mangrove déploie Kandel et Kandel-Aave, ses premières stratégies innovantes d’Automated Market Making (AMM), dirctement on-chain

Mangrove, game-changer de la Finance Décentralisée

Peu après le lancement récent de son DEX sur Polygon, Mangrove continue résolument à décliner sa feuille de route, avec un objectif central : proposer une toute nouvelle approche de l’Automated Market Making (autrement dit, un carnet d’ordre de trading, en mode décentralisé).

Là où Mangrove se veut différenciant, c’est dans sa nouvelle approche des AMM toute entière structurée autour de la notion « Offer-is-Code », un concept qui permet aux fournisseurs de liquidité de créer des offres sous forme de contrats intelligents (ou smart contracts) et de contourner certains problèmes majeurs de la DeFi, notamment l’éparpillement de la liquidité, les problèmes de slippage élevé et la sous-optimisation du capital.

Pour aller toujours plus loin, Mangrove vient d’annoncer le lancement de deux nouvelles stratégies sur le testnet Polygon : Kandel et Kande.

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Le jeu en vaut la Kandel

Kandel est une stratégie AMM qui utilise le flux d’ordres on-chain pour renvoyer les offres instantanément sans latence.

Pour sa part, Kandel-Aave associe la puissance de market-making de Kandel à la plateforme Aave, ce qui permet aux utilisateurs de bénéficier de stratégies de trading efficaces tout en tirant parti du rendement des prêts d’Aave.

Cette double approche permet d’utiliser la liquidité sur Aave jusqu’à ce qu’une transaction soit exécutée sur Mangrove, en l’approvisionnant selon les besoins (et seulement pour eux). Les objectifs principaux de Kandel et de Kandel-Aave sont de générer des mécanismes d’arbitrages efficient, en achetant à bas prix et en revendant à prix élevé, en générant des profits grâce à l’écart accumulé

Ces stratégies permettent également de fournir des stratégies de trading efficaces et automatisées qui maximisent les rendements et améliorent la gestion des liquidités. Il suffit à l’utilisateur d’ajouter des liquidités et de définir la fourchette de prix souhaitée pour activer la stratégie. Si une offre est acceptée, une double offre est immédiatement affichée, automatiquement et sans latence.

Des NFT pour les plus engagés

Les premiers utilisateurs se verront offrir des NFT exclusifs en récompense de leur engagement de précurseur.

Deux NFT exclusifs sont disponibles : un pour tous les participants qui terminent les quêtes de Mangrove, et une édition limitée à collectionner pour ceux qui excellent dans les quêtes les plus compétitives.

Le lancement de Testnet de Mangrove prend initialement en charge les marchés suivants : WETH/DAI, WETH/USDC et DAI/USDC. Pour commencer à déployer les stratégies Kandel et Kandel-Aave, les utilisateurs peuvent visiter testnet.mangrove.exchange et suivre les instructions détaillées fournies dans la documentation dApp.

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Ethereum : il achète de l’ETH à 30 cts et se réveille multimillionnaire 8 ans plus tard

https://journalducoin.com/ethereum/ethereum-achete-eth-30-cts-reveille-multimillionnaire-8-ans-plus-tard/

« Pas vendu, pas perdu ». Vous connaissez certainement le célèbre adage, particulièrement apprécié par les investisseurs débutants et autres conseillers financiers de réseaux sociaux. Un crédo qui résonne cependant fort à propos pour cet investisseur dans l’ICO d’Ethereum qui pour décrocher une énorme plus-value s’est contenté d’attendre patiemment et de laisser le temps opérer son œuvre.

Dans la préhistoire d’Ethereum

La chose semble renvoyer à l’ère crypto-paléolithique, mais qui se souvient qu’en 2014, c’est via un post sur le forum Bitcointalk (dont je vous narrais moi-même en d’autres temps les coulisses) que Vitalik Buterin présentait initialement le projet Ethereum ?

« Notre objectif est de fournir une plateforme pour les applications décentralisées – un Android du monde des cryptomonnaies. »

Vitalik Buterin, 23 janvier 2014

Quasiment 10 ans plus tard, chacun jugera de l’état d’avancement d’Ethereum et de l’atteinte de ses ambitions initiales.

On notera cependant qu’en ces temps de projets évanescents, apparus puis remplacés instantanément par plus disruptif qu’eux, et autres mémecoins gonflés à l’air chaud, la longévité d’Ethereum impressionne, tout autant que sa capacité à se réinventer.

Mais ce qu’on retiendra surtout aujourd’hui, c’est qu’à l’origine il était possible de participer à l’ICO d’Ethereum (en bitcoins – évidemment, avec quoi d’autre ? –, dont le cours évoluait aux alentours de 400$) au prix de 0.30$ pour 1 $ETH.

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Le Buterin et l’argent du Buterin

En septembre 2014, l’équipe de Vitalik lève en deux vagues plus de 32 000 BTC (18 millions de dollars) permettant à des milliers d’investisseurs de rentrer sur l’émission « genesis» du token ETH.

Et si la plupart de ces derniers ont ensuite revendus, échangés, tradés leurs tokens au gré des évolutions du marché crypto et du cours de l’ether, on parle aujourd’hui d’un profil bien particulier : celui d’un investisseur de l’ICO originelle qui, après 8 ans vient tout juste de se réveiller à la tête d’un sacré pactole.

Impossible de dire si cette baleine gorgée de 8000 ETH est étourdie, s’est perdue en chemin, ou est simplement d’une patience biblique digne d’un Moby Dick du Web3. Mais ce qui est certain c’est que l’investisseur derrière l’étonnant cétacé a vu son allocation de 2500$ se transformer en 15 millions de dollars au moment de la rédaction, soit une plus-value de près de 600 000%.

Le mouvement a été détecté initialement par le compte spécialisé Lookonchain. De manière amusante, le propriétaire du wallet a commencé par envoyer prudemment 1 ETH à la nouvelle adresse, avant de faire parler la poudre en transférant l’ensemble de ses avoirs 1 minute plus tard sur un nouveau portefeuille.

Wallet ethereum avec 8000 ETH
Quand tu sens que t’as pas les épaules pour le poste

Une nouvelle adresse garnie désormais de plus de 8000 ETH (et de deux shitcoins esseulés qui doivent se demander ce qu’ils font là).

Ce type de réveil est rare (et marque les esprits, comme le démontre le présent article), mais arrive cependant de temps à autre. Il y a un an, c’était ainsi une baleine 15 fois plus grosse qui était remontée des profondeurs.

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Faille sur le wallet crypto Trezor : Unciphered parvient à extraire une clé privée

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L’entreprise spécialisée en cybersécurité Unciphered vient de démontrer, vidéo à l’appui, qu’il était techniquement possible d’extraire la clé de sécurité du hardware wallet Trezor. Si l’exploit n’est pas à proprement parler accessible à tous, un vent d’inquiétude souffle dans les rangs des détenteurs de ce portefeuille crypto très populaire.

Unciphered perce le coffre au Trezor

Dans le cadre d’une vidéo de 5 mns, l’entreprise spécialisée en cybersécurité Unciphered semble avoir démontré comment extraire d’un hardware Trezor les joyaux de la couronne pour n’importe quel hacker : la seed, ou passphrase.

On rappelera que cette information permet à quiconque la détient de reconstituer un portefeuille crypto, et d’y avoir accès.

Le wallet en question avait été fourni par Coindesk, qui a confirmé le succès de l’opération.

A la fois physique (il faut démonter intégralement le device) et logique, l’intervention implique nécessairement de disposer d’un accès matériel au wallet Trezor.

Après quelques manipulations par le technicien, le Saint Graal cryptographique apparait : le code PIN du wallet, et sa seed, en clair.

Eric Michaud, cofondateur d’Unciphered, explique qu’en exploitant des puces GPU spécialisées, l’équipe est finalement parvenue à déchiffrer la phrase d’identification de l’appareil.

« Nous avons téléchargé le micrologiciel que nous avons extrait sur nos grappes de calcul à haute performance. Nous avons environ 10 GPU, et après un certain temps, nous avons extrait les clés. »

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De Ledger à Trezor, sale temps pour les hardware wallets

Si la manipulation requière des outils et compétences bien spécifiques, la démonstration fera froid dans le dos à quiconque possède un wallet Trezor.

Ce d’autant que, toujours selon E. Michaud, la rectification de la faille pourrait impliquer le rappel physique de tous les portefeuilles concernés (autrement dit, un patch via une simple mise à jour pourrait se révéler insuffisant.)

Sollicité par Coindesk, Trezor a fait savoir qu’en attendant de disposer de plus d’informations, cette faille (ou son équivalent) semblait être déjà connue de l’entreprise.

Le porte parole de Trezor a également insisté sur le fait que l’exploitation de ladite faille nécessitait un accès physique au portefeuille et « des connaissances technologiques extrêmement sophistiquées ainsi qu’un équipement de pointe »

Chacun jugera du poids de cet argument, dans un monde où les détenteurs de crypto représentent de plus en plus des cibles de choix pour la criminalité organisée. Ironiquement, cette actualité tombe alors même que l’autre géant des wallets crypto physique commence à peine à sortir du récent bad buzz, précisément autour de la possible récupération des clés privées de leurs devices… mais par l’entreprise elle-même cette fois.

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Bitcoin : le bull market vient-il de commencer en Chine ?

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Bien sûr, ces dernières années les choses « qui commencent en Chine » ne se sont pas toujours révélées des plus positives (suivez le regard du Pangolin). Pour autant, l’Empire du Milieu pourrait bien cette fois-ci être annonciateur de bonnes nouvelles pour les amateurs de Bitcoin et autres cryptomonnaies. En effet, selon le patron de Binance, un événement en particulier pourrait bien avoir donné le coup d’envoi d’une phase de marché attendue avec impatience par l’ensemble de l’industrie.

Un bull market venant de Chine, la route de la foi ?

Personne n’ignore que l’action (ou l’inaction) de la Chine sur le front économique en général, et celui des cryptomonnaies en particulier, est déterminant.

On conviendra à cet égard que l’Empire du Milieu a ces derniers temps tout du géant endormi, entre interdiction du minage de bitcoins et récents signaux encourageants du côté de Hong Kong.

On sait également que la Chine (et l’engagement de sa colossale communauté d’investisseurs) constitue une des composantes majeures de déclenchement des phases de hausses du marché crypto. Ainsi en-a-t ‘il toujours été, du moins lors des derniers cycles.

Changpeng Zhao, patron du géant crypto Binance a très probablement ce constat en tête alors qu’il reporte ce soir sur Twitter ce qu’il perçoit comme un frémissement en Chine :

« CCTV (China Central Television) vient de diffuser des émissions sur les cryptomonnaies. C’est une chose importante. Les communautés de langue chinoise sont en ébullition. Historiquement, de telles couvertures média ont conduit à des cycles haussiers.

Il ne faut pas croire que le passé prédit l’avenir. Et ce n’est pas un conseil financier. »

« CZ », le rappelle : voir la toute puissante chaine d’état CCTV parler non-négativement de Bitcoin et des cryptomonnaies est un signe fort envoyé à la fois à la large communauté de langue chinoise, mais également au marché dans son ensemble (la ligne éditoriale de CTTV n’est rien de moins que la chambre d’écho de la position du gouvernement chinois).

Dans un excellent thread, notre collègue Esprit Cryptique rappelait récemment la puissance sous-estimée des mécanismes asiatiques à l’œuvre dans le cadre du bal économique des nations.

Le marché crypto, donnera-t’il encore raison à l’adage « L’engagement chinois n’est pas nécessairement le signe d’un bull market, mais aucun bull market ne s’est déroulé sans les chinois » ?

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Polémique Recovery : sous pression, Ledger fait machine arrière et joue la carte de l’Open Source

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Après plusieurs jours de débats brulants et de prises de positions parfois inconciliables autour de son nouveau service Recovery, Ledger a fait ce jour une série d’annonces à destination de la communauté. Parmi celles-ci, une ouverture plus large à l’open source, mais également le renvoi à plus tard de la mise en place de Ledger Recovery.

Service Recovery : Ledger prend cher

L’enfer cryptographique est pavé de bonnes intentions de démocratisation. Cet adage inventé pour l’occasion résume assez correctement le bourbier dans lequel Ledger évolue ces derniers jours, après la révélation des détails de son nouveau service Recovery.

On rappellera que ce service (sous forme d’option, dans le cadre d’une mise à jour validée physiquement par l’utilisateur, assortie d’une phase de KYC) permet la récupération de la seed phrase. Ladite seed phrase est présentée comme ensuite confiée à plusieurs acteurs réputés, évoluant dans autant de juridiction à travers le monde.

Et si l’approche technique et ergonomique s’entend, c’est surtout la « révélation » selon laquelle il serait possible d’extraire cette information qui a généré une levée inédite de boucliers.

En effet, Ledger est accusé de tout bord d’avoir menti (ou déformé la vérité) en affirmant depuis toujours que cette opération d’extraction logique ou physique était impossible pour quiconque.

Ledger a depuis explicité sa position, et ses patrons (ou représentants) n’ont pas ménagé leurs efforts pour exposer la raison d’être de ce service et répondre de leur mieux à toutes les questions possibles, y compris les plus gênantes concernant les possibilités d’actions gouvernementales à l’encontre des utilisateurs.

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L’open source, pour redonner confiance

C’est via un post du CEO Pascal Gauthier sur le blog de l’entreprise qu’on l’apprend : Ledger affirme avoir entendu la communauté, et décide de s’ouvrir un peu plus largement à l’open source. Une feuille de route est même d’ores et déjà présentée.

L’ambition est d’apporter des gages de bonne foi (et une bonne dose d’auditabilité) concernant une large gamme de produits et services Ledger.

Par ailleurs, Pascal Gauthier l’assure : le service Ledger Recovery ne sera pas lancé dans l’immédiat, en tout cas pas tant que l’ensemble de la documentation technique n’aura pas été diffusée, comprise et acceptée par sa communauté d’utilisateurs.

Ledger n’en est pas à sa première bataille, après la fuite massive de données clients subie par l’entreprise en 2020. En revanche, critiquée à l’époque pour une communication erratique, il semble bien qu’aujourd’hui la leçon ait été apprise au vu de la réactivité de l’entreprise. Ledger en 2023 semble soucieux désormais de montrer qu’il se soucie autant des retours de sa communauté que de la qualité de ses produits.

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Inquiétude sur Ethereum ? Vitalik Buterin décrit un futur glaçant et appelle au minimalisme

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Même si par sa nature même, Ethereum a vocation à évoluer de la manière la plus décentralisée et la plus autonome possible, Vitalik Buterin en tant que son cofondateur conserve une voix audible, une autorité forte et un impact conséquent sur les évolutions de sa création. Fort de cette autorité, l’intéressé prend la plume aujourd’hui pour alerter sur certains dangers qui pourraient fragiliser Ethereum, poussé au-delà de ses limites naturelles par un empilement enchevêtré de fonctions et services non prévus et mal anticipés.

Ethereum sous pression, victime de son succès

Le billet de blog de Vitalik Buterin est tout particulièrement intéressant, dans la mesure où il surgit dans la foulée de plusieurs épiphénomènes concernant les deux principaux actifs crypto du marché : Bitcoin et Ethereum.

Par l’évocation d’usages non-prévus (voire non conformes) sur Ethereum, il renvoie évidemment à la « hype Ordinals », ces « NFT sur Bitcoin », parfois dénoncés comme un usage parasite du réseau. Et par ailleurs, la prise de parole de Buterin intervient quelques jours après les multiples incidents ayant impacté la couche de consensus d’Ethereum, paralysant pendant de longues minutes la validation de nouveaux blocs sur le réseau.

Vitalik Buterin commence par dresser un constat s’agissant du fourmillement d’applications décentralisées (dApps) s’exécutant sur la couche de consensus, notamment les oracles et les bridges.

Et pour le dire simplement, le père fondateur craint que cette démultiplication parfois anarchique ne finisse par fragiliser l’ensemble de cette couche stratégique, sur laquelle s’exécute notamment la gouvernance on chain via le staking.

« Le but de ce billet est d’expliquer en détail les raisons pour lesquelles, à mon avis, un certain sous-ensemble de ces techniques apporte des risques systémiques élevés à l’écosystème et devrait être découragé et combattu. »

Au rang des utilisations potentiellement problématiques, le jeune ingénieur évoque donc notamment les « Oracles Ultimes », le re-staking au sein de protocole tiers, mais également l’idée de plus en plus répandue selon laquelle des bugs et des défaillances sur les divers L2 pourraient être rectifiés via des soft-fork sur la couche L1 d’Ethereum.

Et si Vitalik Buterin reconnaît volontiers que ces initiatives sont généralement bien intentionnées, il prévient que leur multiplication pourrait à terme altérer la substance même d’Ethereum.

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Ethereum : les risques pour l’avenir

S’agissant de re-staking au sein de protocole tiers, Buterin indique que si d’un point de vue technique l’approche est agnostique (et non nécessairement risquée), le « détournement » du consensus social d’Ethereum pose des problèmes plus inédits, catégorisés en plusieurs niveaux, par exemple :

  • « faible » (ex : Dogecoin décide de passer à la preuve d’enjeu, et pour augmenter la taille de son pool de sécurité, permet aux stakers Ethereum d’avoir un « double staking » et de rejoindre simultanément son ensemble de validateurs)
  • « élevé » (ex : eCash fait la même chose que Dogecoin, mais les responsables du projet annoncent en outre que si la majorité des validateurs ETH participants s’entendent pour censurer les transactions eCash, ils s’attendent à ce que la communauté Ethereum fasse un hard-fork pour supprimer ces validateurs. Ils affirment qu’il sera dans l’intérêt d’Ethereum de le faire, car il est prouvé que ces validateurs sont malveillants et peu fiable.

Au final, Buterin estime que cette sorte de « détournement » pourrait être in fine nocif dans tout autre protocole qu’Ethereum lui-même, et appelle à « résister fermement à toutes les tentatives visant à créer de telles attentes. »

Consensus et géopolitique

Buterin déroule ses réflexions en décrivant un scénario géopolitique fictionnel (peut-être pas tant que ça) incluant le protocole Lido, un Brésil socialement et politiquement fracturé, des CBDC fonctionnant sur Ethereum et… Elon Musk. Sa projection est sans appel : si le consensus Ethereum commence à être éclaté, détourné, avili, les choses tourneront mal.

« La « pureté » d’une blockchain, dans le sens où il s’agit d’une construction purement mathématique qui tente de parvenir à un consensus uniquement sur des choses purement mathématiques, est un énorme avantage. Dès qu’une blockchain tente de se « connecter » au monde extérieur, les conflits du monde extérieur commencent à avoir un impact sur la blockchain également.

Too big to fail, à la sauce blockchain

Les L2 (et même désormais les L3) se multipliant, les dapps et les oracles proliférant, la question n’est probablement pas de savoir si les choses tourneront mal… mais quand.

Et si un fork de la L1 sera toujours invoqué comme la solution ultime, Buterin rappelle que les dégâts seront réels, mais probablement moins pour les « gros » acteur du réseau : « préférerez-vous avoir vos coins évoluant sur Arbitrum ou Optimism, où si quelque chose va mal Ethereum forkera pour sauver la situation, ou sur Taiko, où parce qu’il est plus petit (et non occidental, donc moins socialement connecté aux cercles de développement de base) ? »

Autrement dit – et c’est paradoxal – la croissance massive, la « démocratisation » tout azimut et sans contrôle d’Ethereum et de ses extensions pourrait aboutir au final à des catastrophes industrielles dont les projets les plus petits ne se relèveraient pas, ouvrant la voie à un risque de ploutocratie.

Vitalik Buterin conclut : « Il existe un besoin naturel d’étendre le cœur de la blockchain avec de plus en plus de fonctionnalités, parce que le cœur de la blockchain a le plus grand poids économique et la plus grande communauté qui le surveille, mais chaque extension rend le cœur lui-même plus fragile. […] au final, nous devrions plutôt cultiver le minimalisme ».

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Ethereum – Cardano : règlements de comptes à OK Crypto

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Le vénérable Ethereum Classic (ETC) ne serait-il finalement qu’un vulgaire scam ? C’est en tout cas la conviction du patron de Cardano (ADA) Charles Hoskinson qui vient de le faire bruyamment savoir sur les réseaux sociaux.

La charge de Charles contre Ethereum Classic

Culturellement, de nombreux acteurs du secteur crypto tendent à appliquer un double standard : assurer la promotion de leur propre projet avec conviction, tout en tapant plus ou moins subtilement sur celui d’en face.

Ce principe, maintes fois constaté, trouve une nouvelle illustration aujourd’hui avec le fondateur de Cardano Charles Hoskinson (et également co-fondateur d’Ethereum, il n’est jamais inutile de le rappeler) qui explique sur Twitter qu’Ethereum Classic ne serait rien d’autre qu’un vulgaire scam, rien que ça.

L’envolée colérique ci dessous fait suite à une publication du compte Proof of Work (POW) Summit évoquant Ethereum Classic, présenté de façon manifestement trop positive aux yeux du bon docteur Hoskinson.

« ETC est désormais un scam et son seul but est de permettre aux insiders de se défausser sur ceux qu’ils recrutent sur fond d’espoir aveugle d’un avenir magique qui n’arrivera jamais. Il n’y a pas de feuille de route, d’innovation, d’équipe ou de vision. Il n’y a que de la colère et de la toxicité. Le compte Twitter est le fruit d’années d’efforts et de marketing d’IOG. […] »

Charles Hoskinson, sur Twitter

Sur le fonds, l’accusation est des plus classiques, désignant Input Output Global (IOG), entité très engagée dans le développement d’ETC, comme se comportant de manière « non éthique », avec pour objectif caché de se servir des investisseurs dans Ethereum Classic comme de vulgaire exit liquidity.

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Problème d’Ergo ?

Etonnamment (pas vraiment) Charles Hoskinson a rapidement saisi la balle perdue au bond, pour faire l’éloge d’un autre projet : Ergo, supposé être tout ce qu’Ethereum Classic n’est pas parvenu à être.

Etonnamment (non plus), Ergo est un projet accompagné par Hoskinson lui même et décrit par l’intéressé comme « innovant, présentant un objectif, un bon leadership éthique […] et un meilleur choix pour les investisseurs qui recherchent une cryptomonnaie avec une vision claire et une feuille de route pour l’avenir. »

Chacun se fera une idée personnelle du fonds du sujet et procédera au tri entre la réalité et l’éventuel enchevêtrement de conflits d’intérêts latents. En attendant, on conviendra que déjà né dans la douleur d’un fork, Ethereum Classic a bien du mal à remonter la pente du hashrate.

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Staking Ethereum : Coinbase interrompt soudainement les retraits de récompenses

https://journalducoin.com/ethereum/staking-ethereum-coinbase-interrompt-soudainement-les-retraits-de-recompenses/

Le géant crypto Coinbase vient de faire savoir qu’il suspendait « provisoirement » le versement des récompenses de staking sur Ethereum. Une décision qui s’inscrit sur fonds de guerre des tranchées avec le gendarme financier US, mais qui pourrait être due à de toutes autres raisons.

Coinbase suspend les retraits de staking ETH

Un peu plus tôt dans la soirée, Coinbase a fait savoir que les retraits des récompenses de staking Ethereum étaient suspendus.

Alors même que Coinbase est rentré en guerre ouverte contre la SEC (avec notamment pour champ de bataille, le sujet brûlant des revenus de staking sur les réseaux PoS comme Ethereum, et la qualification légale des actifs sous-jacents), il n’en fallait pas plus pour inquiéter une communauté crypto, naturellement nerveuse.

Le support Coinbase a cependant tenu à rapidement préciser que cette interruption n’était due qu’à un contretemps technique « mineur », et que le retrait des récompenses serait rétabli aussi vite que possible.

Au moment de la rédaction du présent, les retraits des récompenses de staking Ethereum n’avait pas été rétablies.

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Ethereum : nouvel arrêt sur le réseau, une prochaine panne anticipée

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Ethereum traverse actuellement une phase compliquée. Après de premières pannes sur la couche de protocole un peu plus tôt dans la semaine, le réseau a de nouveau connu un incident cette nuit, et pourrait bien ne pas encore être tiré d’affaire.

L’ether à terre ?

A peine remis de ses mystérieuses syncopes de ces derniers jours, le réseau Ethereum a de nouveau connu une interruption du fonctionnement de ses nœuds de validation dans la nuit.

Résultat, des transactions pendantes, mais également un nouveau coup de chaud pour un réseau dont on rappellera qu’il soutient une grande partie de la Finance Décentralisée et des stablecoins les plus utilisés, sans même compter l’essentiel du large écosystème des NFT.

Finance 0.2

Comme la première fois, la situation c’est cependant assez vite rétablie. L’occasion de rappeler encore une fois qu’aussi désagréables puissent être ce genre de péripéties, elles ne compromettent en rien le fonctionnement fondamental du réseau, ou sa sécurité.

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Une bonne nouvelle pour Ethereum (et une moins bonne)

La bonne nouvelle – relative – c’est qu’il semble bien que les causes de ces perturbations aient désormais été identifiées, et soient en lien avec les nœuds Ethereum utilisant le client Prysm.

Dans le détail, les nœuds Ethereum utilisant le client Prysm pourraient avoir reçu de grandes quantités d’attestations problématiques conduisant le client à utiliser davantage de CPU et de mémoire, le tout conduisant à une « spirale de la mort »…. et à un échec de validation des transactions par les nœuds.

Tweet de terence.eth sur les syncopes d'ethereum

Prysm a d’ores et déjà annoncé un correctif afin de résoudre le problème.

La moins bonne nouvelle, c’est que selon le consultant de la Beacon Chain Ethereum Superphiz, de nouveaux incidents similaires sont à prévoir. Il exhorte ainsi les opérateurs de nodes Ethereum à rapidement mettre à jour leurs configurations.

Ce genre de mésaventure fait toujours mauvais effet pour des infrastructures souvent désignées comme ayant vocation à soutenir la Finance de demain. Pour autant, on relativisera ces quelques dizaines de minutes d’errements, là où certains autres réseaux sont parfois restés aux abonnés absents pendant plus de 20 heures.

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Changpeng Zhao (CZ) prêt à quitter Binance US ?

https://journalducoin.com/exchanges/changpeng-zhao-cz-pret-a-quitter-binance-us/

L’information est à assortir d’une large couche de conditionnel, mais la rumeur anime déjà les coulisses de l’industrie : CZ, fondateur et patron du leader mondial Binance, pourrait être mis à l’écart de Binance US, l’entité américaine de son empire crypto.

Binance US, prêt à se séparer de son père fondateur ?

D’informations collectées et diffusées par le média américain The Information, Binance US pourrait être en train de manœuvrer pour limiter l’action (et les parts) du grand patron CZ sur l’entité américaine.

Le désamour entre l’inoxydable fondateur de Binance et les autorités de régulations américaines n’a jamais été un mystère.

Une situation qu’on imagine mal se résoudre alors même que ledit régulateur semble s’être donné comme objectif de livrer une « Guerre totale » contre l’industrie crypto. Coinbase Kraken sont ciblés depuis des mois, et Bittrex est le dernier acteur à être tombé au champ d’honneur, face aux assauts répétés de la SEC, de l’OFAC et de la CFTC.

On sait ainsi que CZ – parfaitement conscient d’avoir un cible dessinée au milieu du front – réfléchit de longue date à un désengagement de Binance US qui pourrait l’exposer inutilement à la loi fédérale américaine lui qui, sur le papier en tout cas, est citoyen canadien.

Ce qui est nouveau en revanche, c’est que c’est peut-être désormais le board de direction de Binance US qui verrait d’un très bon œil la mise à l’écart du grand patron, dans la perspective d’un retour dans les bonnes grâces du gouvernement américain. Des éléments qu’on prendra, rappelons-le avec des pincettes, l’information n’ayant pas été commentée par le principal concerné.

CZ contre toute attente risque-t-il de passer du statut de phare de l’industrie crypto à celui de simple fusible sacrifiable ? Rien n’est impossible dans un monde où le patron de FTX a décidé de plaider « non-coupable » face aux charges accablantes retenues contre lui.

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Syncope nocturne sur Ethereum : la blockchain victime d’un mal mystérieux

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La beacon chain d’Ethereum a soudainement cessé de valider des blocs dans la nuit, aux alentours de minuit, heure française. Si cette interruption n’a pas altéré le fonctionnement fondamental de la chaîne principale, l’événement a cependant pris la communauté de cours et fait souffler un vent d’inquiétude sur le réseau de la seconde capitalisation cryptomonétaire mondiale.

Ethereum, le nœud du problème (ou le problème du nœud)

Levons immédiatement toute ambiguïté : non, Ethereum ne s’est pas « arrêté » et, pour autant qu’on le sache l’architecture critique de la blockchain n’a pas connue de dysfonctionnement majeur.

Le nœud du problème semble s’être resserré entre les époques 200 552 et 200 554 de la beacon chain d’Ethereum, sur ce qu’on nomme la Couche de Consensus, territoire du réseau sur lequel évoluent les opérateurs de nœuds qui valident les transactions.

Pendant quelques dizaines de minutes, le temps c’est comme suspendu sur le réseau Ethereum, les nœuds ne traitant plus les transactions, sans qu’une cause précise ne puisse expliquer cette situation, au moment de la rédaction de ces lignes.

L’équipe de développement Ethereum a rapidement indiqué travailler sur les origines possibles de cette panne subite.

Des premiers éléments fournis par certains observateurs, un soucis récurrent touchant au manque de diversité des opérateurs de nœuds pourrait ne pas être étranger au problème.

Le spécialiste en cybersécurité et consultant pour la Beacon Chain Superphiz en a profité pour souligner que ce type de raté pourrait être largement évité si aucun acteur du réseau (ou groupe d’acteurs) ne détenait le contrôle de plus de 33% des nœuds, tout en appelant de ses vœux à « plus de diversité ».

En attendant de plus amples explications, on retiendra qu’Ethereum n’a jamais véritablement dysfonctionné, seul son mécanise de consensus se grippant quelques dizaines de minutes. Une nouvelle occasion pour continuer à travailler sur la résilience du réseau dont les frais d’utilisation sont de nouveaux pointés du doigt, à la faveur de la PEPE Season.

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Un pilier de l’histoire de Bitcoin se fissure : Bittrex se déclare en faillite

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Bittrex, nouveau (gros) domino à chuter ? Victime tardive des répliques du séisme FTX, mais également harcelée ces derniers mois par le gendarme financier américain, la vénérable plateforme Bittrex, acteur important de l’industrie Bitcoin, vient de se placer sous la protection du Tribunal des Faillites US.

Bittrex se déclare en faillite, 100 000 créanciers concernés

Harassée par la Security Exchange Commission, criblée de dettes, la plateforme Bittrex, active depuis 2014 semble désormais prête à jeter l’éponge.

L’acteur qui a accompagné de nombreux clients dans la découverte de bitcoin et de la crypto pendant près d’une décennie, vient de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites dans le district du Delaware.

Selon les documents déposés, Bittrex indique avoir plus de 100 000 créanciers, entre 500 millions et 1 milliard de dollars d’actifs, et également entre 500 millions et 1 milliard de dollars de passifs. Une fourchette qu’on qualifiera poliment de large, même si les gros acteurs cryptos nous ont habitués à leur capacité toute relative à estimer correctement leurs propres avoirs

On notera que la procédure concerne l’entité Bittrex basée à Seattle, ainsi que deux antennes Bittrex à Malte et une entreprise affiliée, Desolation Holdings LLC. Bittrex Global GmbH, la structure « monde » de Bittrex, basée au Liechtenstein (un petit pays qui dévoile en ce moment ses grandes ambitions crypto) n’est pas incluse dans la procédure.

Cette procédure de mise en faillite semble être une des conséquences directes de la pression exercée par la SEC, qui accuse la plateforme de la désormais classique « commercialisation de titres non-enregistrés.»

Dans sa croisade, le gendarme boursier a également trouvé le soutien de circonstances de l’OFAC qui accusait Bittrex de violations de la loi sur le secret bancaire (Bank Secrecy Act). Cette procédure a été réglée par un arrangement amiable pour un montant de 29 millions de dollars, ce qui fait au passage de l’OFAC… le plus gros créanciers de Bittrex.

Sale temps pour les plateformes crypto qui continuent de subir les rigueur de la régulation et les assauts des autorités, au plus dur d’un bear market qui s’éternise.

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Binance suspend (encore) les retraits Bitcoin, l’exchange crypto sous pression

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Pour la seconde fois en quelques heures, les retraits en bitcoins ont été suspendus par la première plateforme crypto mondiale, Binance. En cause selon l’exchange, un nombre colossal de transactions en attente et des frais de réseaux qui explosent, au point de gripper la machine.

Retraits impossibles de bitcoins sur Binance

Dans la nuit de dimanche à lundi, Binance a fait savoir que les retraits en BTC étaient suspendus « en raison d’un large volume de transactions en attente ».

Si la situation est pénible pour les utilisateurs, la plateforme se veut cependant rassurante, indiquant qu’aucun fonds n’est à risque et que seule la lenteur de validation sur le réseau Bitcoin (qui mécaniquement fait exploser les frais appliqués par les mineurs) est en cause.

La consultation de la mempool Bitcoin (la « salle d’attente » du réseau Bitcoin) indique en effet qu’au moment de la rédaction, 460 000 transactions sont en attente de validation.

La mempool de bitcoin, pleine de transaction non validée
La piscine déborde

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Bis repetita pour Binance, des difficultés qui interrogent

L’expérience des utilisateurs de la plateforme crypto est d’autant plus désagréable que cette suspension est la seconde appliquée par l’exchange en quelques heures.

Outre la congestion et la lenteur du réseau, c’est bien les frais de transactions (forcément plus élevés) qui semblent également contrarier le géant crypto. Une forme de « radinerie » qui n’a pas tardé à être raillée sur les réseaux sociaux.

S’agissant des causes de la situation, tout les regards se tournent forcément vers la lame de fond Ordinals (la possibilité d’inscrire de l’information, comme des images sur des satoshis). Une « hype » nouvelle qui multiplie l’usage du réseau, les microtransactions et ce faisant met le réseau Bitcoin à l’épreuve (pour le plus grand bonheur des mineurs).

Gageons qu’aussi pénible que soit la situation, les transactions reprendront rapidement, dés lors que Binance aura trouvé un moyen plus économique de traiter l’avalanche de retraits qui lui est adressée. Pour autant, l’occasion est de nouveau idéale pour rappeler une évidence : vos bitcoins ne sont pas véritablement les vôtres, tant qu’il vous faut demander l’autorisation de simplement en disposer, stockez vous même vos bitcoins ! (lien commercial)

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500 millions de dollars pour miner du Bitcoin dans l’Himalaya

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Le royaume du Bhoutan vient de révéler un très ambitieux plan financier d’un demi-milliard de dollars, afin que ce petit pays enclavé en plein Himalaya se transforme en nation leader du minage de Bitcoin. La reine des cryptomonnaies a, en effet, été identifiée par les autorités locales comme le candidat idéal pour apporter croissance et développement au pays.

Bitcoin sur le toit du monde ?

Personne ne vous en voudra si vous avez du mal à positionner le Bhoutan sur le globe, modeste confetti rocailleux coincé entre l’Inde et la Chine, en plein cœur de la chaîne himalayenne.

En revanche, il sera désormais impardonnable de ne pas suivre avec attention le développement du secteur Bitcoin sur place, tant cette nation de 800 000 âmes semble bien avoir décidé d’en devenir un des leaders.

C’est, en effet, par voie de communiqué de presse qu’on apprend que le Druk Holding & Investments du Bhoutan (autrement dit, la banche d’investissement national), a décidé de réunir des investisseurs pour un fonds d’une valeur maximale de 500 millions de dollars, dédié à l’exploitation minière verte de bitcoin dans le royaume.

La raison en est simple, Bitcoin a été identifié comme le meilleur vecteur de croissance possible :

« Il est important pour nous d’examiner les actifs à faible volume et à forte valeur, ou les actifs numériques, et d’essayer de nous positionner de manière à ce que nous puissions être compétitifs au niveau mondial au fil du temps pour construire notre économie »

jjwal Deep Dahal, directeur général de Druk Holding & Investments

Le Bhoutan sera assisté dans cette entreprise par la société cotée au Nasdaq Bitdeer Technologies Group

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Heureux comme un bitcoiner écolo au Bhoutan

Dans un communiqué de presse distinct, Bitdeer a fait savoir que l’objectif du partenariat était de lancer des opérations de minage de bitcoins, à partir d’une énergie hydroélectrique « 100 % sans carbone ».

Bitdeer et DHI prévoient d’établir un fonds à capital fixe dans le but de lever jusqu’à 500 millions de dollars « auprès de la communauté internationale », selon le communiqué.

Ce fonds pourrait être activé dès la fin du mois de mai, avec une exploitation d’une puissance de 100 mégawatts, dont la construction devrait commencer au deuxième trimestre 2023 et s’achever entre juillet et septembre. Il semble ainsi qu’en Himalaya aussi, on anticipe le halving prochain de Bitcoin.

Puisque vous savez désormais où se situe le Bhoutan, vous serez probablement ravi d’apprendre que le pays se sert d’un indicateur de Bonheur National Brut, ou BNB (non, pas ce BNB là), basé sur 4 facteurs :

  • la croissance et le développement économiques responsables ;
  • la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise ;
  • la sauvegarde de l’environnement et la promotion du développement durable ;
  • la bonne gouvernance responsable

Ironiquement, et n’en déplaise à certains contempteurs, il semblerait bien que Bitcoin soit en capacité de cocher à divers degrés toute les cases de cet indicateur aussi original que pertinent.

Que vous soyez à Nanterre ou dans l’Himalaya, pour conserver vos cryptos, rien ne vaut un wallet Ledger. Les Nano S et Nano X procurent sécurité et facilité d’utilisation. En effet, ils sont compatibles avec l’immense majorité des cryptos et des réseaux. Ils constituent une alternative absolument essentielle à tous les exchanges qui proposent de conserver vos avoirs à votre place. Rappelez-vous, “Not your keys, not your coins” (lien commercial) !

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La révolution qui fait exploser Bitcoin (malgré lui)

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Au même titre que la pénicilline ou les chips (mais oui), l’innovation et le progrès surgissent parfois de manière inattendue, et pour ainsi dire, par accident. Exemple en est encore donné aujourd’hui avec la « Révolution Ordinal » pour Bitcoin qui, si elle ne fait pas l’unanimité sur le fonds au sein de la communauté des bitcoiners, a sur la forme un effet très sensible sur la physionomie du réseau de la première cryptomonnaie mondiale.

Ordinal Bitcoin, une innovation pas ordinaire

On ne reviendra pas ici en détail sur ce qu’est Ordinal, cet article détaillé de votre canard crypto favori s’étant déjà prêté à l’exercice.

On rappellera simplement que, schématisé à l’extrême, le tout récent protocol Ordinals (il a été lancé en janvier 2023 par le développeur et artiste Casey Rodarmor) permet d’inscrire des données telles que de l’art, du texte ou même de la vidéo sur la blockchain Bitcoin.

Des NFT sur Bitcoin, en somme, dont le tout premier exemplaire a pris la forme de l’œuvre ci-dessous, gravée sur un unique satoshi (un cent-millionième de bitcoin).

Si les esprits chagrins souligneront les limitations techniques et la rusticité relative des designs possibles (essentiellement du pixel art), on rappellera qu’il s’agit là de la contrepartie d’un stockage intégralement on-chain, les inscriptions étant intégralement contenues dans des scripts de dépenses Taproot.

Paradoxalement, c’est ainsi sur le réseau Bitcoin que prospère au final le mieux une des promesses initiale des NFT : offrir un contenu incensurable, inaltérable, intégralement gérable et échangeable de pair-à-pair.

Et si le sujet fait encore débat dans le cercle des amateurs de Bitcoin, le géant Grayscale a identifié pour sa part deux gros potentiels d’Ordinal pour Bitcoin.

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Bitcoin Ordinal : au bonheur des mineurs

Grayscale commence par indiquer que les premiers bénéficiaires de la folie Ordinal sont très directement les mineurs du réseau. Ces derniers sont en effet bénéficiaire immédiat des frais générés par les multiples transactions justifiées par la gravure sur satoshi, nouvelle marotte de l’industrie.

« L’avènement d’Ordinal a conduit à une augmentation des frais totaux payés aux mineurs […], ce qui pourrait potentiellement établir un niveau de base durable pour les frais de transaction afin d’inciter les mineurs. Par ailleurs, on note une sécurité accrue, bénéficiant au réseau Bitcoin. »

Par ailleurs, Grayscale voit également dans Ordinal un nouveau vecteur d’adoption :

« Nous pensons que l’émergence d’Ordinals est susceptible de promouvoir une communauté et une culture axées sur le développement pour soutenir le réseau Bitcoin ».

A l’appui de ces axes de progrès (plus de travail, et donc de bénéfices, pour les mineurs, sécurité du réseau accrue, levier d’adoption supplémentaire), Grayscale convoque les datas compilées par Dune Analytic montrant la progression insolente des inscriptions Ordinal (plus de 300 000 par jour, au 30 avril).

Nombre d'inscriptions Ordinals en avril 2023

Comme souvent, il est difficile de déterminer avec précision si une innovation relève de l’effet de mode ou du véritable mouvement de fonds. En revanche, ce qu’on qualifiera pour le moment de « hype Ordinal » démontre une chose : le vénérable Bitcoin est toujours capable de surprendre, y compris sur un secteur pourtant apparemment si degen et sophistiqué que celui des NFT.

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Bitcoin : une nuit en enfer pour un malentendu à 0.19$

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Dans la nuit, Bitcoin a soudainement brutalement chuté entraînant (c’est la tradition) l’ensemble du marché crypto dans sa dégringolade. Retour sur les circonstances de ce gadin mémorable, boosté à la peur et à la fake news.

Bitcoin : silence on chute

Même les estomacs en titane des vétérans les plus aguerris ont eu du mal à encaisser l’uppercut : alors que Bitcoin semblait dans la journée d’hier voguer vers des cieux plus cléments, le cour du roi des cryptos à soudainement (très) violement décroché, sans raison apparente.

Vers 21h heure française, le cours de Bitcoin dévissait ainsi brusquement, perdant près de 8% et passant de 30 000 à 27 800$ en quelques minutes.

Bien sûr, dans le domaine ultra-volatil du trading crypto, ce genre de choses arrivent.

Sauf que là, nul résultat économique décevant (ou signifiant), point de déclarations guerrières de la FED, encore moins de faillite soudaine d’un quelconque acteur de l’industrie… rien ne semblait pouvoir expliquer ce brusque décrochage. Jusqu’à ce que de premières rumeurs bruissent, en rapport avec les bitcoins de MtGox.

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Arkham Asylum

C’est via un tweet anodin reportant une alerte de la société spécialisée en monitoring blockchain Arkham que le feu semble avoir été mis au poudre.

Ce court message semblait signaler des mouvements entre les wallets contenant les BTC de feu MtGox et les portefeuilles sous le contrôle du gouvernement US.

Tweet reportant une alerte de Arkham

Il n’en fallait pas plus pour que l’affolement se répande : le marché devait-il anticiper le déferlement surprise des dizaines de milliers de bitcoins de la plateforme maudite MtGox (en dépit du fait qu’il soit anticipé que lesdits bitcoins soient progressivement libérés sur le marché) ?

Rapidement cependant, Arkham faisait savoir que « l’erreur présumée avait été commise à la suite d’une « correction de bogue » qui avait envoyé une fausse alerte sur sa plateforme d’analyse à un « petit sous-ensemble d’utilisateurs ».

Revenant sur ses déclaration initiales, Arkham indiquait en revanche 1 heure plus tard « qu’après enquête sur la situation de l’alerte DB il a été déterminé que les alertes Arkham avaient été envoyées correctement dans ce cas ». Mystère et boule de gomme, donc.

Parallèlement, il apparait qu’une microtransaction entrante d’une valeur de 0,19 $ aient été opérée sur un des wallets gouvernementaux liés au piratage de… Sild road. Complétement dénué de la moindre cohérence avec les éléments précédents, cette information tombant au pire moment a cependant également jeté le trouble, rajoutant du bruit au chaos ambiant.

Cet imbroglio est-il ainsi la cause du flash-crash de la nuit ? Rien n’est moins sûr, dans la mesure où Arkham a finalement indiqué que sa fameuse fausse-vraie-alerte a été envoyée à 20h07 heure locale, soit après la chute des cours crypto…

Ce matin, Bitcoin et le marché crypto tout entier semble avoir retrouvé des couleurs. Et si les pertes et le stress de la nuit ne sont pas intégralement effacées, il semble que la situation soit revenue à la normale… quel que soit le sens que l’on puisse donner au terme « normal » dans le contexte parfaitement irrationnel auquel l’industrie parvient à nous habituer.

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Quand les (vrais) banques annoncent Bitcoin à 100 000$, et pour bientôt

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La banque britannique Standard Chartered a émis une prédiction des plus étonnantes concernant le cours que Bitcoin pourrait atteindre dans les prochains mois. Tranchant avec le conservatisme – voire la méfiance – habituel qui caractérise l’ancien monde financier en matière de cryptomonnaies, l’établissement prédit pour sa part un Bitcoin à 100 000$, et ce plus rapidement qu’on ne l’imagine.

10, 10 000, 1 million de dollars ? Petite histoire des grandes prédictions sur Bitcoin

Que divers acteurs de l’industrie et autres crypto-convaincus de notre chaine de bloc favorite prédisent un avenir radieux à Bitcoin n’a en soi rien de véritablement étonnant.

En effet, à la fois juges et partis, les uns et les autres (incluons-nous dans le package vous et moi, cher lecteur) sont soumis à une forme d’effet tunnel, voyant – parfois de manière un peu irrationnelle peut-être – Bitcoin résoudre l’ensemble des problèmes du monde, gagnant évidemment dans l’opération toujours plus de valeur.

Et à ce petit jeu, même des prévisions aussi délirantes qu’un Bitcoin atteignant le million de dollars passeraient presque pour communes et sont à ce titre régulièrement rapportées. C’est ce qu’on appelle en matière de presse un « marronnier ». A défaut de réalisme, convenons que ces projections mettent du baume à l’âme des investisseurs crypto qui peinent encore à se relever d’une année 2022 historique, pour les pires des raisons.

En revanche, ce qui est plus rare c’est que les prédictions de cette nature émanent de respectables… banques ! C’est pourtant très précisément le cas aujourd’hui, avec la vénérable, tout autant que britannique Standard Chartered qui nous gratifie d’une prédiction digne d’un start-upper Web3 sous caféine, avec un Bitcoin anticipé à 100 000$, dans un délai très court, de surcroit.

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God save Standard Chartered et Bitcoin

« Nous voyons un potentiel pour que le bitcoin (BTC) atteigne le niveau de 100 000 dollars d’ici la fin de l’année 2024, car nous pensons que le bear market crypto dont on parle tant est enfin terminé ».

Cette déclaration des plus optimistes est directement issue de la plume de l’analyste Geoff Kendrick, dans le cadre d’une note émise technique émise lundi.

Geoffe Kendrick et le Head of Crypto research de Standard Chartered. L’occasion d’ailleurs de constater que l’établissement britannique vieux de plus de 180 ans dispose d’un tel poste en interne, là où les banques françaises semblent résolument coincées dans un autre siècle (bien sûr qu’on parle de vous, Crédit Mutuel).

Sur le fonds, notre nouvel analyste favori indique qu’entre les atermoiements de la FED, un monde désormais apparemment résolu a une hyperinflation galopante, mais également les problèmes (appelons ça poliment ainsi) de divers stablecoins, jusqu’au futur halving dans moins d’un an, tout concourt à redonner à Bitcoin son statut « d’or numérique, décentralisé, sans confiance et rare », des termes mêmes de l’analyste financier.

Bitcoin atteindra-t-il 100 000 dollars avant fin 2024 ? Nul ne saurait le dire, alors même que personne n’a la moindre idée de ce à quoi ressembleront les prochains jours. On ne pourra cependant que se satisfaire de voir des acteurs du monde financier traditionnel « bullish » eux aussi sur le destin de Bitcoin, alors même que des bitcoins antiques sortent en ce moment même de leur long sommeil.

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Le géant du Bitcoin Coinbase prêt à déménager aux Bermudes dans quelques jours

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Il est des hasards de calendrier qui résonnent d’une manière particulière. Le leader crypto international Coinbase vient ainsi de faire savoir qu’il avait obtenu ce jour la validation d’une licence d’exploitation aux Bermudes, petit coin de paradis connu pour ses cocktails exotiques, ses disparitions mystérieuses, et sa fiscalité évanescente. Une information qui tombe à point nommé, alors même que plus rien ne semble retenir le géant du Bitcoin sur le sol américain.

Coinbase change de base

C’est par la voie d’un discret article sur son blog que Coinbase a fait connaître un événement qui pourrait pourtant avoir de très importantes conséquences économiques, voire géopolitiques à l’échelle nord-américaine.

La plateforme leader sur le secteur des transactions cryptos fait en effet savoir qu’elle a « obtenu une licence réglementaire d’exploitation de l’autorité monétaire des Bermudes », l’organisme de réglementation financière du pays.

Cette licence permettra à Coinbase d’opérer ses services crypto traditionnels, mais également de proposer des produits dérivés d’actifs numériques, plus « exotiques », un développement de ses activités compliqué à envisager dans le contexte d’une réglementation de plus en plus étouffante sur le territoire US.

On comprend bien sûr immédiatement qu’un géant de l’industrie crypto comme Coinbase tirera forcement avantage de la fiscalité réputée arrangeante du petit territoire insulaire.

Pour autant, il n’aura non plus échappé à personne que ce « déménagement » d’une partie des activités de l’entreprise tombe à point nommé, alors même que les relations entre la plateforme et le régulateur crypto US – Security Exchange Commission en têten’ont jamais été aussi exécrables.

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Dernier démarque avant fermeture

Brian Amstrong, patron de Coinbase expliquait encore hier à Londres que face à une régulation qualifiée de « non accueillante », l’hypothèse d’un départ pur et simple du territoire américaine prenait de plus en plus de corps.

Si on connait la capacité de l’industrie crypto à s’adapter rapidement, rarement cependant les actes auront donné aussi rapidement suite aux déclarations d’intention. En effet, il semblerait que Coinbase envisage de débuter ses activités aux Bermudes… dès la semaine prochaine !

Quoi qu’il en soit, et même si Coinbase rappelle dans son billet de blog que ce mouvement s’inscrit dans une politique globale d’expansion à l’échelle mondiale impliquant autant l’Europe, le Canada que les Emirats Arabes Unis, tous les observateurs s’accordent à qualifier l’événement de potentiel « début de la fin » de l’aventure américaine de Coinbase.

Face à un régulateur américain de plus en plus agressif (qui vient d’accrocher la plateforme Bittrex sur son tableau de chasse), Coinbase est-il prêt à se déraciner de ses terres natales, et à adopter un modèle à la Binance, partout et nul part à la fois ? L’avenir nous le dira.

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Upgrade Ethereum : plus de 2 milliards en ETH exfiltrés du réseau

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Quelques jours après la mise à niveau Shangai, les retraits (unstaking) du réseau Ethereum se déroulent sans encombre. Et si le montant cumulé des retraits est impressionnant, il apparaît conforme aux prévisions.

Unstaking sur Ethereum : tout est sous contrôle

Depuis le fork Shangai (qui s’est déroulé aussi bien que possible), ce sont plus de 2 milliards de dollars en ETH qui ont été retirés (withdraw) du réseau de validateur Ethereum, dans le cadre de plus de 450 000 retraits. Et, en un peu plus de 24 heures, ce montant a même dépassé le milliard de dollars.

Tel que le rapporte la plateforme analytique Nansen, les retraits se sont, en effet, intensifiés ce week-end, avec un pic très marqué en début de seconde période d’ouverture de l’unstaking (colonnes oranges).

Au regard des sommes en jeu, certains pourraient légitimement s’inquiéter de l’ampleur des retrait (et par extension, du niveau de sécurité du réseau Ethereum lui-même, la robustesse du modèle de Proof of Stake étant directement liée à la quantité de tokens verrouillée dans son protocole).

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La Bank Run évité ?

Peu d’inquiétude cependant : d’une part, aussi impressionnants soient-ils, ces montants demeurent presque modestes rapportés aux presque 18 millions d’ETH actuellement verrouillés dans la Beacon Chain du réseau (soit près de 28 milliards de dollars au cours actuel de l’ether).

D’autre part, ces chiffres sont globalement raccords avec les prédictions de la plupart des analystes et ne laissent présager d’aucun phénomène de « bank run », qui aurait pu être lui-même suivi de ventes massives d’investisseurs soulagés de pouvoir se débarrasser d’un actif crypto devenu soudainement infréquentable.

Rien de tout cela donc, même s’il sera difficile de discerner avec précision qui, du retour d’un optimisme prudent sur les marché crypto, ou de la confiance accordée à Ethereum en tant que projet est véritablement responsable de cette harmonie apparente.

On mettra cependant en avant une métrique produite par Dune Analytic, celle des investisseurs en ETH actuellement en profit. Autrement dit, la data permettant de déterminer si les stakers actuels sur Ethereum sont en bénéfice, rapporté au prix de l’ETH au moment où les intéressés ont déposés leurs fonds sur la Beacon Chain (active depuis fin 2020).

Les investisseurs en staking ETH

Ce ratio est actuellement dans le positif à 54%. On peut donc considérer que les investisseurs en bénéfice tendent à demeurer si possible dans le réseau de validation, en contrepartie de dividendes d’environ 4.3 % sur leur collatéral. Quant aux moins chanceux, il n’est pas irraisonnable de penser qu’à la faveur de la reprise de vigueur du cours de l’ether, ils restent pour le moment en position, rassurés par ailleurs par la démonstration que l’unstaking sur le réseau est fonctionnel.

Qu’on apprécie ou pas Ethereum, on conviendra que le franchissement sans encombre d’étapes successives par la deuxième capitalisation du marché crypto envoie un message positif pour l’industrie toute entière. Si vous souhaitez vous aussi profiter de rendements sur le staking Ethereum, n’hésitez pas à consulter notre dossier complet sur le sujet.

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